Le podcast « Mon corps, mon territoire » est né de l’initiative d’un groupe de 10 jeunes mobilisé·es autour d’une thématique centrale :

Le sexisme dans l’espace public et ses racines systémiques liées au patriarcat.

Ensemble, les participant·es ont observé les dynamiques de domination dans la ville et formulé des réflexions pour repenser ces espaces.

Dans cet épisode, les jeunes s’intéressent au fonctionnement patriarcal de la société. Pendant des siècles, les femmes ont été confinées au foyer, réduites au rôle que la société leur assignait : celui de mère et d’épouse. Aujourd’hui, elles occupent l’espace public, mais souvent en adoptant des stratégies d’évitement pour se protéger. Pourquoi tant de stratégies d’évitement ? Est-il possible d’être libre si on se sent en insécurité ?

Dans cet épisode, les jeunes s’intéressent au corps. De l’enfance à l’adolescence, puis à l’âge adulte, il évolue, se transforme et ne cesse de changer… tout comme les injonctions auxquelles il doit faire face. Dans l’espace public, ce corps à mesure qu’il grandit nécessite d’adopter des comportements liés à des non-dits pour tenter de ne pas être accaparé, jugé et remis en question. Publicité, médias et réseaux sociaux cherchent à le faire rentrer dans un moule, en dépit du fait que chaque corps est unique et différent.

Dans cet épisode, les jeunes s’intéressent à l’espace public et à la domination masculine qui s’y exerce. Pourquoi les femmes se font-elles discrètes dans les rues, les parcs ou les bars, alors qu’elles ont, elles aussi, envie d’occuper cet espace ? De crier, danser, chanter, s’habiller comme elles le souhaitent… Les jeunes déambulent dans Bruxelles et nous décrivent , au gré de leurs pas, comment le sentiment d’ insécurité sculpte l’occupation des lieux par les passants en fonction de leur âge, leur origine sociale, leur genre.

Dans cet épisode, les jeunes s’intéressent à Jeanneke-Pis. Cette représentation féminine, censée promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes, reste pourtant largement invisibilisée. Architecture, noms de rues, statues, transports, toilettes publiques… autant d’éléments qui révèlent un décalage structurel et montrent que l’espace est encore majoritairement pensé pour un usage masculin. Si cette constatation peut paraître sans gravité à certains, elle est en fait la conséquence visible d’un système patriarcal qui agit sur tout les pans de notre vie.

Dans cet épisode, les jeunes s’intéressent au monde de la nuit, à cet espace qui se transforme avec l’obscurité et où l’insécurité s’éveille, à la rencontre des alliés de la nuit. Mais que se passe-t-il lorsque les rues deviennent désertes ? Le sentiment d’insécurité la nuit reste omniprésent et de nombreuses solutions restent à trouver. La première étape n’est-elle pas d’en parler en mixité pour développer une attention particulière à ce problème ?

Dans cet épisode, les jeunes s’intéressent à l’autodéfense féministe comme moyen de changer les choses de manière radicale. Notre corps a des réactions instinctives, comme le décrit la théorie des trois F (freeze, fight & flight) , mais il est essentiel de reprendre le pouvoir sur la situation et d’apprendre à dire non. La riposte féministe commence dans les esprits, alors en adelphité, crions ensemble : « Nous sommes fortes, nous sommes fières et féministes et radicales et en colère »

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De cette démarche collective est née une balade sonore immersive, conçue comme un outil de sensibilisation et d’empouvoirement. Son ambition : porter la voix de la jeunesse, éveiller les consciences et contribuer à une société plus inclusive et égalitaire,où chacun·e a sa place.

Composé de 6 épisodes, ce podcast invite celles et ceux qui l’écoutent, à une véritable immersion dans le corps des femmes, tout en ouvrant un espace de réflexion. Pensé comme une balade sonore à vivre dans l’espace public, il vise à déconstruire les stéréotypes liés au fait d’être une femme et à redonner toute sa puissance à l’expérience féminine.

Une carte a été créée pour le projet. Elle reprend le parcours de la balade et des QR codes amenant aux différents épisodes du podcast.

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Alicia Gonnet, Tatiana Marchand, Vandecasteele Roméo, Diane Lefèvre, Juliette Connan, Manon Badillo-Collart, Marion Lucke , Juliette Hansart, Arthur Raymon et Anissa Housni
Soutenu par Alter Egales pour l’égalité des chances en Fédération Wallonie-Bruxelles